L’ensemble des représentants des 100 000 kinésithérapeutes et des 12 000 étudiants en kinésithérapie prennent unanimement acte de la volonté du gouvernement de bâtir les fondations d’un système de santé « plus moderne, plus résilient, plus souple et plus à l’écoute de ses professionnels ».
Ces représentants font l’amer constat d’une situation dramatique, dégradée tant dans l’exercice libéral que salarié, maintes fois dénoncée auprès des autorités restées pourtant silencieuses : études de plus en plus chères, croissance démographique incontrôlée, diminution progressive massive et constante des effectifs de kinésithérapeutes des établissements de santé et médico-sociaux, démantèlement progressif des rôles et missions des kinésithérapeutes au profit de non professionnels de santé, profession négligée par les autorités qui l’oublient souvent dans leurs rapports, rémunération insuffisante des salariés et des libéraux, font le lit d’une déconsidération croissante. Une situation aboutissant par exemple à l’exclusion de kinésithérapeutes des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) au cours de la crise Covid-19, alors même que l’OMS en 2017 invitait les Etats à « créer un leadership et un soutien politique fort en faveur de la réadaptation aux niveaux mondial, national et infranational ».
La kinésithérapie est en péril, ce qui occasionne une perte de chance pour les patients ainsi que des dépenses qui pourraient être évitées. En conséquence, le gouvernement et les tutelles doivent prendre leurs responsabilités et mettre en place les mesures suivantes pour revaloriser la profession.
Formation initiale :
Rôle et reconnaissance :
Valorisation de la profession :
La situation actuelle est le résultat de plusieurs années de négligence. Les kinésithérapeutes attendent du Ségur que les autorités prennent conscience de l’impérieuse nécessité d’écouter la profession afin de lui permettre de garantir aux deux millions de patients soignés chaque jour la qualité et la sécurité indispensables à leur prise en charge.
Contacts presse
ALIZÉ : François RANDAZZO, président : [email protected] - 06 61 84 44 47
CMK : Jean-Marc OVIEVE, président : [email protected] – 06 61 87 37 81
CNKS : Pierre-Henri HALLER, président : [email protected] - 06 62 37 08 03
CNOMK : Pascale MATHIEU, présidente : [email protected] – 06 20 18 85 31
FFMKR : Sébastien GUERARD, président : [email protected] - 06 03 85 96 28
FNEK : Hadrien THOMAS, président : [email protected] - 06 67 28 26 40
Objectif kiné : Denis THOUVIGNON, président : [email protected] - 06 21 03 18 52
SNIFMK : Pascal GOUILLY, président : [email protected] - 06 75 35 31 80
SNMKR : Mickaël MULON, président : [email protected] - 06 86 16 08 04
UNAKAM : Joël BETTON, président : [email protected] - 06 16 10 15 80