Ce mardi 23 août, le président du SNMKR, Guillaume Rall, accompagné des deux vice-présidents, Cécile Aubry et Sébastien Tessuto, ont rencontré le conseiller santé de la première ministre, Cédric Arcos, à Matignon.
Cet échange cordial de plus d'une heure a permis d'aborder de nombreux sujets concernant la kinésithérapie.
- Négociations conventionnelles : nous avons rappelé au conseiller la situation compliquée des négociations conventionnelles avec la volonté d'un durcissement du zonage purement mathématique et qui ne règlera pas, selon nous, le problème de l'accès aux soins. Nous lui avons présenté notre projet basé sur une meilleure prise en compte de l'efficience des soins avec une forte revalorisation des actes. La question financière et la perte d'attractivité du domicile ont aussi été mises en avant. Matignon suit avec attention le déroulement de ces négociations.
- Accès direct : conscient des difficultés à mettre en place des protocoles de coopération, nous avons poussé le conseiller à accélérer la sortie du décret pour lancer l’expérimentation dans les 6 départements, comme cela doit être fait depuis plusieurs mois. Le conseiller rejoint le fait que, globalement, les kinésithérapeutes devraient jouer un rôle plus important dans les soins non programmés et semble vouloir accélérer sur ce sujet.
- Congé maternité : Cédric Arcos a été très sensible à notre demande de créer une aide financière complémentaire pour les femmes et les hommes interrompant leur activité pour maternité, paternité et adoption. Nous lui avons transmis une proposition de modification de la loi.
De nombreux autres sujets ont été abordés comme la place des kinés dans la prévention, la valorisation des services de garde, ainsi que la réforme des retraites.
Cédric Arcos a conclu cet entrevue en nous conviant à la conférence des parties prenantes qui doit réunir dès septembre tous les acteurs de la santé.
En conclusion : une rencontre cordiale très constructive où monsieur Arcos a pris de nombreuses notes. Nous garderons un contact étroit avec lui pour échanger régulièrement sur la situation de notre profession, notamment l’évolution des négociations conventionnelles.
Nous serons très attentifs à ce que les actes suivent les paroles.